J’ai été cambriolée!
Je n’en reviens toujours pas… C’est un sentiment très bizarre parce que je n’ai rien vu de ce qui s’est passé. Il n’y a pas d’images à visionner… juste quelques traces: une fenêtre cassée, certains objets disparus!
J’ai été cambriolée… Je commence à réaliser qu’il va falloir continuer à vivre sans certains objets précieux comme mon alliance, oui, celle que mon mari m’a offerte le jour de notre mariage, ou un ordinateur!
On m’a dépouillée… mais si je continue à me focaliser là-dessus, je vais perdre bien plus: ma paix, mon enthousiasme. Alors là, non, ce serait vraiment trop! On installera certainement un système d’alarme dans la maison, mais il est urgent d’en installer une dans ma tête, dans mon cœur: je ne laisserai pas mon ennemi me troubler, me dérober ce qui fait ma force!
Oui, il nous appartient de ne pas nous laisser dépouiller de notre joie, de notre paix, celles que notre Dieu nous a offertes quand il a fait alliance avec nous. Des imprévus malheureux viendront assombrir nos journées: une mauvaise nouvelle, une contrariété, une maladie, un cambriolage…
Au-delà de ma maison, ce sont mon cœur et mes pensées qui ont besoin d’être protégés… «Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce que l’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ» (Phil. 4, 7).

Article tiré du numéro SpirituElles 2/13 Juin-Août 2013
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