Lors d’un camp d’étude biblique, alors que nous terminions de ranger notre emplacement de camping, un incident s’est produit. Tandis que je transportais mes bagages, j’ai aperçu un groupe de personnes attroupées autour d’une voiture en panne. Nous étions en pleine forêt, loin de toute assistance et sans réseau: les propriétaires du véhicule étaient donc dans l’impossibilité d’appeler une dépanneuse. Face à cette situation, je me suis dit que la seule solution était qu’une personne aille chercher de l’aide en ville. Puis, sans plus m’attarder, je suis retournée à mon propre véhicule.

Peu après, j’ai remarqué une femme en train de prier, accoudée sur la voiture. J’ai trouvé cela étonnant et inutile dans une telle circonstance, persuadée qu’une panne mécanique ne pouvait se résoudre que par l’intervention d’un mécanicien. C’est lorsque j’ai quitté le camp que j’ai constaté, à ma grande surprise, que la voiture fonctionnait de nouveau. Les propriétaires, remplis de joie, remerciaient Dieu avec reconnaissance.

Cet événement a changé ma perception de la prière. J’avais toujours pensé que nous devions réserver nos requêtes à Dieu pour des sujets majeurs tels que la santé, la famille, le travail, etc. Pourtant, les paroles de Jésus sont en effet claires: «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé.» (Jean 15, 7) Dieu souhaite que nous dépendions de lui en toutes choses, qu’il s’agisse d’un souci mineur ou d’une épreuve plus importante. Comme le rappellent Proverbes 3 aux versets 5 et 6, nous devons nous confier en lui en toutes circonstances, car il a le pouvoir d’aplanir nos chemins. Ce jour-là, j’ai appris que rien n’est trop petit ou trop grand pour Dieu.