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«Mourir à soi-même»: est-ce encore d’actualité?

© Getty Images
Depuis le milieu du 20e siècle, on encourage beaucoup plus à «aller vers soi-même» plutôt que de «s’abandonner», comme semble le demander la Bible. Deux idéologies irréconciliables?

Dois-je renoncer à moi-même pour plaire à Dieu? L’apôtre Paul semble fier de se dire «esclave du Christ» (Galates 1,10). Faut-il se dénigrer à ce point pour plaire à Dieu? N’avons-nous pas le droit de vivre libres? Paul semble même heureux de sa condamnation à mort: «J’ai été crucifié avec Christ» (Galates 2,20). Dieu veut-il notre dégradation plutôt que notre épanouissement?

Une vie imparfaite

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En bon Juif, Paul cherchait à satisfaire les exigences divines en suivant la Loi de Moïse. Il débordait de zèle! Mais il n’était pas libre, car malgré tous ses efforts, la haine et la fureur le tenaillaient. Soudain, en route pour Damas, une lumière éclatante le terrasse. Une voix se fait entendre: «Moi, je suis Jésus, celui que tu persécutes» (Actes 9,5). Le croyant si enthousiaste se retrouve… sur le banc des accusés!

A cause du mal gravé au cœur de l’humanité, personne ne peut plaire à Dieu. Il faudrait une vie sans faute! Mais qui peut prétendre à une telle perfection? Un seul s’est montré parfait dans toute sa conduite: Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Son amour et sa justice ont bousculé l’establishment politique et religieux à tel point qu’il a été condamné à mort. C’est la plus «parfaite» des injustices…

Vivre par le Saint-Esprit

«Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés… nous avons donc été ensevelis avec lui… notre vieil homme a été crucifié avec lui» (Romains 6,3-4 et 6). Paul n’a pas honte de se voir crucifié et enseveli avec son Seigneur. En effet, sa vie ancienne ne lui donnait pas satisfaction: il n’arrivait pas à se débarrasser du mal qui rongeait son cœur. Alors, n’est-ce pas merveilleux de laisser «crucifier» sa vie ancienne avec Jésus-Christ, afin de recevoir une vie nouvelle?

Pardonné de ses fautes et libéré du pouvoir du mal, l’apôtre Paul est heureux d’être esclave de Jésus-Christ. Certes, ce statut implique une obéissance au Maître. Mais n’est-ce pas glorieux d’obéir au Seigneur de la vie? Lui qui vivait dans la gloire de son Père, il a revêtu notre humanité. Son amour pour nous est si fort qu’il a même accepté de mourir dans d’atroces souffrances afin de porter nos fautes sur la croix. Le suivre nous coûtera, parfois. Mais n’ayons pas peur: son amour pour nous est plus fort que la mort!

Attaché à Jésus-Christ, Paul sait que sa mort n’est pas la fin de tout, mais un passage vers la vraie vie. Un jour, il recevra son corps glorieux de ressuscité. Avec tous ses frères et sœurs en Christ, il jouira d’une vie nouvelle dans la présence du Père et du Fils. Le monde actuel ne nous offrira jamais le plein épanouissement personnel, car la mort finira par nous anéantir. Par contre, en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, nous avons l’assurance de trouver la vraie vie. Car dans le Royaume de Dieu, elle sera heureuse et glorieuse… pour toujours.

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