L’espérance des Tziganes de Hongrie

Quand elle reçoit le prix de la femme la plus courageuse en 2016, la Hongroise Emöke Both est très surprise. Parmi les critères d’obtention du prix: risquer sa vie ou sa réputation sociale, faire évoluer les mentalités, changer le monde à sa manière.
Plus l’entretien avance et plus je suis convaincue que elle méritait bien ce prix. Nous sommes dans le bureau de l’ONG qu’Emöke a fondée, BAGàzs. En fait de bureau, il s’agit d’un container de vingt-cinq mètres carrés posé en bordure de la zone de non-droit de Bag, où quelques trois cent soixante Tziganes vivent dans des maisons délabrées, ignorés des municipalités hongroises alentour….
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