Yvette, 57 ans
Yvette est vive, pleine d’initiative, plaisante beaucoup… Pourtant, il y a une quinzaine d’années, elle apprend qu’elle a un cancer à un stade avancé. Métastases, récidives, et chimiothérapies aux effets fulgurants vont se succéder, mêlées à des épisodes de dépression profonde. L’épreuve dure des années, sans certitude quant à son issue. Dans le dialogue avec Dieu qu’Yvette choisit de maintenir, qu’il soit âpre ou doux, elle comprend: «Ma survie ne m’appartient pas. En revanche, il m’appartient de maintenir le lien avec Dieu et de garder mon espérance.»
Dans les moments les plus durs, l’entourage prend le relai. «Une connaissance m’envoyait tous les samedis un petit signet avec un verset, que je guettais avec impatience!», raconte Yvette. Et d’ajouter: «Intégrer dans mon réseau un professionnel compétent m’a aussi permis de tenir. J’ai appris à me laisser aider dans des domaines où je ne pensais pas avoir besoin de qui que ce soit.» (CB)