Est-ce parce que je devais me pencher sur la justice que certaines situations se sont présentées à moi récemment?
D’abord, ce petit accrochage avec la voiture de ma voisine. En sortant de mon parking, j’ai touché le coin arrière de sa Volkswagen. Je n’ai réussi à apercevoir qu’une très légère marque sur la sienne, rien sur la mienne. Spontanément, j’ai l’ai mise au courant. Quelques jours plus tard, elle m’informait que, selon son garagiste, il y en avait pour deux mille euros de réparations! Certains m’ont alors glissé: «Tu aurais mieux fait de ne rien dire, elle n’aurait sûrement rien remarqué!». Peut-être… mais cela aurait-il été juste?
Et puis, il y a eu ce pardon que je n’étais pas prête à accorder: «Trop facile, c’est toujours moi qui pardonne. Cette personne ne le mérite pas». Là, c’est la voix du Saint-Esprit qui m’a interpellée. Le pardon n’est pas une option pour les chrétiens, c’est la volonté de Dieu. Est-ce que je le mérite, moi, le pardon divin?