Mariées sur le tard
Mary-Jeanne
Infirmière de formation, Mary-Jeanne, 70 ans, a terminé sa carrière en tant que directrice d’une maison de retraite. Son mari, elle l’a rencontré à l’âge de 49 ans sur son lieu de travail.
Interrogée sur son célibat, elle reconnaît qu’il a été marqué de hauts et de bas. Mais elle précise qu’elle a été comblée par différentes activités sociales, sportives et spirituelles: club d’enfants, groupe de jeunes, marches, courses de montagne, ski. Par ailleurs, elle a fait le choix de se servir de son appartement comme lieu de découvertes et d’enrichissement. Elle invitait donc volontiers des couples, des célibataires, des jeunes et des enfants, sans compter les personnes qu’elle a hébergées sur une période plus longue. Ses responsabilités sur le lieu du travail ainsi que la formation continue dont elle a profité ont également contribué à son épanouissement.
Bien qu’elle ait connu des difficultés, elle refusait de penser qu’«une vie réussie passait obligatoirement par le mariage». Interrogée sur ce qui l’a fortifiée lors de ces années de solitude, elle cite «le partage avec des amis fidèles, la méditation régulière de la Bible, la prière, ainsi qu’un engagement fidèle et persévérant dans une Eglise». Elle ajoute: «La foi et la confiance en Dieu sont des éléments solides, forts et indispensables pour garder le cap sans être déstabilisée lors d’épreuves ou de difficultés.»
A celles qui vivent mal leur célibat, Mary-Jeanne rappelle que «nous sommes des êtres uniques, voulues de Dieu, qui veut nous construire et nous transformer en une belle création. Il ne faut surtout pas idéaliser l’autre, mariée ou non, mais travailler son propre développement personnel.».
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