Je peux choisir de me déconnecter!
Une fois par an je m’évade de mon quotidien parisien pour respirer avec d’autres artistes issus de toute l’Europe.
Depuis trois ans que je participe à ce festival artistique chrétien, un musicien hollandais m’intrigue. Il est toujours serein, avenant, disponible. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’il était médecin urgentiste de profession et consacrait le temps qui lui restait à la musique.
Cette année j’ai voulu percer le mystère et lui ai demandé son secret. Il me l’a révélé: une ou deux fois par an il s’autorise une retraite d’une semaine entière, déconnecté, sans téléphone ni ordinateur. Juste une guitare et une Bible. Entouré de nature.
Après plusieurs échanges, j’étais déterminée moi aussi à m’accorder une retraite isolée de tout et de tous. Quand j’en ai parlé à mon mari il a souri: «Toi, plusieurs heures sans ton Smartphone?»
J’ai voulu commencer par une retraite de deux jours. Mais ce week-end là, j’avais un rendez-vous urgent à caser. Il ne me restait plus qu’une journée. Et puis d’excuse en excuse il ne me restait plus que quelques heures… et finalement pour si peu je n’ai pas coupé ma connexion internet…
Lorsque j’ai reçu un mail de cet ami hollandais prenant des nouvelles de ma retraite, j’ai senti un frisson me parcourir et une pensée s’est élevée: «Trop c’est trop». Alors cette fois j’ose et je vous lance à vous aussi le défi: et si on se déconnectait – pour une période définie – des ondes et autres parasites de la vie moderne pour un retour à l’essentiel?

Article tiré du numéro SpirituElles 4/13 Décembre 2013 – Février 2014
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