La chronique d’Anlo Piquet
Organiser une grande fête, quelle aventure! L’objectif: que tout le monde passe un moment inoubliable. Les moyens: une organisation bien orchestrée, à boire et à manger en abondance, une déco sympa, de la bonne musique, des activités pour amuser la galerie…
Au moment de lancer les invitations, des idées créatives se bousculent dans mon esprit en ébullition. Je m’imagine avec joie mes invités en train de s’amuser…
L’événement approchant à grands pas, la crainte m’envahit: tant de choses sont encore floues! Beaucoup d’invités n’ont pas répondu, je ne me suis pas encore occupée de l’hébergement de ceux qui viennent de loin, le groupe de musique n’est pas au complet, le budget nourriture est encore incertain. De gros doutes m’envahissent. Et si cette fête se révélait être un fiasco?
Le temps s’accélère. Il faut gérer les imprévus, encaisser que certains invités se désistent. La nuit, j’ai du mal à fermer l’œil et je me lève pour compléter d’interminables listes. Mais pourquoi s’infliger pareil stress? Quelle idée d’organiser une telle fête!
Le jour J. Quelques heures avant le début des festivités, je m’octroie un moment seule. Je pense alors à une autre fête, celle de la parabole racontée par Jésus. Un roi organise un banquet parfait, mais les convives se désistent un à un. Déçu, il les remplace par les premiers trouvés dans les alentours. Quand la maison est remplie, la fête peut battre son plein.
Et moi, suis-je disponible quand mon roi m’invite à me réjouir ou à passer du temps avec moi? Et quand je me débine, avec une excuse certainement valable, ai-je pris conscience que je pouvais lui faire de la peine? Je veux me souvenir qu’il est un Dieu relationnel, qui aime voir ses enfants se réjouir ensemble… Que la fête commence!

Article tiré du numéro SpirituElles 3/12 Septembre-Novembre
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