Sept pistes pour retrouver la liberté
1. Prendre conscience
Il peut être difficile de cerner les éléments qui, dans notre passé, ont été source de blessures. La prise de conscience de ses blessures, de ses dysfonctionnements et de ses scénarios de vie se fait progressivement, au travers de rêves, de souvenirs, de lectures (de la Bible notamment) ou de paroles reçues de Dieu ou de notre entourage.
2. Espérer
Ce sont le désir d’avancer et la volonté profonde de trouver une issue qui mènent à la libération. En hébreu, le terme de guérison fait davantage référence à la réunification des forces intérieures qui ont été dispersées qu’à la restauration d’un état d’intégrité. Il s’agit d’un processus psychique, physique et spirituel. Il permet à une personne blessée d’être délivrée d’un mal, de retrouver ses forces de vie.
Publicité
3. Sortir du déni
Le déni est un mécanisme de défense utilisé de façon inconsciente par tout être humain pour ne pas voir une réalité trop douloureuse. Vivre avec des problèmes connus apporte certains avantages appelés «bénéfices secondaires». Mais arrive un moment où la motivation est plus forte et où l’on reconnaît: «Cette histoire est bien la mienne.»
4. Choisir
La personne se sent prête à prendre en charge ses blessures et l’impact qu’elles ont dans sa vie physique, psychique, spirituelle et relationnelle. Le plus souvent, ce sont les difficultés présentes et la répétition de situations semblables qui poussent à choisir de devenir acteur de sa vie et de changer.
5. Chercher de l’aide
Les recours humains sont précieux car ils permettent de sortir de la solitude et de la honte: famille, amis, réseau social, église locale, accompagnement psychologique et spirituel, etc. Le secours nous vient aussi de Dieu. Par son Esprit, il assure à ceux qui se confient en lui sa présence et son soutien. Même si nous nous trompons et ne savons pas de quoi sera fait notre lendemain, il ne nous abandonne pas et nous invite à nous mettre en route.
6. Mettre des mots sur notre histoire
Dans un premier temps, le travail intérieur est souvent silencieux. C’est la parole qui permet l’extériorisation. Les blessures et les manques peuvent être nommés, sans les minimiser ou les déformer: traumatismes, accidents, abus, emprise, perte de l’amour, rivalité fraternelle, secrets de famille, malédictions familiales, péchés personnels ou hérités des pères. La verbalisation contribue à briser le cycle des répétitons transgénérationnelles et à trouver une nouvelle direction.
7. Ne pas tout gérer en même temps
Il est impossible de tout gérer en même temps. Certaines situations nécessitent de remonter dans le passé familial et culturel, de les revisiter et de les prendre en compte, en particulier lorsque le présent est parasité par des vécus antérieurs. Dans d’autres situations, ce n’est pas le bon moment pour faire ce travail sur le passé, soit parce qu’il est trop lourd et le mal-être de la personne augmenterait, soit parce que la gestion du présent demande déjà un important investissement. Le vécu d’expériences positives ancrées dans le présent permet de reprendre confiance en soi et aussi de retrouver l’espérance.
Sandrine Roulet
