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Un certain nombre de choses dans notre quotidien portent l’étiquette «à trier». Le petit enfant dont les jouets sont bien ordonnés, chacun dans sa boîte, possède souvent une caisse un peu spéciale pour les bibelots qu’on n’a pas eu le temps (ou le courage) de ranger; les inclassables
Marie-José Maré

L’ado avec son armoire bien compartimentée, jean avec les jeans, aura quand même au moins une pile de vêtements où tout est sens dessus dessous.
–CREDIT–
Passons à l’adulte: au hasard, la corbeille de documents «à trier» poursuit tranquillement son existence entre celle étiquetée «urgent» et l’autre «important». Et ce sont souvent les plus maniaques qui mettent en place des solutions pour tout classer, même le bazar.

La société, consciente de tout cela, a créé: pêle-mêle, range-tout, caves et greniers jusqu’au débarras! Ces coins ont parfois du charme et il nous arrive de tomber sur un inattendu, du moins à cet endroit et c’est la joie.

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Quelle est la dimension de notre classeur, tiroir ou caisse où stagnent, peut-être depuis trop longtemps, les choses à trier? Catégorie «souvenirs»: enlever ceux qui nourrissent notre rancœur, qui refont surface quand une personne nous a à nouveau blessée.

A l’image de l’enfant, il nous faut parfois renverser cette boîte et y regarder de plus près. Prendre le temps de remettre à leur juste place certains éléments de notre vie, de redécouvrir un sentiment que l’on croyait perdu à jamais. Cela va jusqu’au courage de jeter ce qui n’est plus nécessaire. Cela peut demander de la sagesse et de la patience. Il faut parfois attendre avant de ressortir telle ou telle chose; une main tendue, par exemple.
Dans ces moments-là, il nous est alors précieux de savoir que Dieu, dans sa Parole, nous a donné de nombreuses indications et que ces indications sont bonnes, pour chacune.

Marie-José Maré

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