Tel l’escargot, certaines «trimballent» leur maison dans leur sac fourre-tout. On en met des choses: clés, maquillage, le jouet du petit et la barrette de la grande, etc. Avec celles qui compartimentent (portable, parapluie, portefeuille), le sac devient multi-poches: zippées, boutonnées, scratchées et même «secrètes». On trouve tout, de suite, à condition de mettre les bonnes choses au bon endroit; sinon gare à la crise de nerf! Enfin, il y a les petits sacs pour les femmes «strict minimum». On ne s’encombre pas.
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Chaque femme met dans son sac un peu de sa vie. Il arrive même que des objets y séjournent longtemps. Et puis, on choisit aussi un peu en fonction des circonstances: certaines fois, une pochette suffit tandis que le jour d’après, il ne faut rien oublier pour parer à tout. Il s’agit en fait de savoir comment on va aborder la journée, les choses, la vie!

Et moi, je suis à l’image de mon sac. Des fois, la simple assurance de la grâce de Dieu me suffit. Cette certitude m’accompagne à chaque instant et le reste est sans doute important mais pas essentiel. D’autres fois, il me faut plus. Les circonstances extérieures sont plus difficiles, alors j’ai besoin du soutien des autres, d’un sourire, de la relecture d’un verset affectionné; j’ai besoin de me sentir sécurisée. D’autres fois encore, une belle robe et une touche de parfum, cela suffira bien! On ne va pas chercher plus loin, chercher au fond.
Aujourd’hui, quel sac avez-vous pris?

Marie-José Maré

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 2-09 – Juin-Août

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