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Je veux faire toute seule

L´autre jour, je regardais une petite fille de quatre ans, toute fière, tenir tête à sa maman pour boutonner son gilet : « Je veux faire toute seule ! ». Passée une minute d´essai qui s´est soldée par des pleurs et une bonne dose d´énervement, maman a prêté main forte.

L´autre jour, je regardais une petite fille de quatre ans, toute fière, tenir tête à sa maman pour boutonner son gilet : « Je veux faire toute seule ! ». Passée une minute d´essai qui s´est soldée par des pleurs et une bonne dose d´énervement, maman a prêté main forte. Quel bonheur, l´autonomie ! Mais quelle galère, aussi.Parfois je me mettrais des claques parce que j´ai le sentiment d´avoir encore quatre ans !
Dans ma relation avec Dieu, il y a des périodes où je fais comme si « j´étais grande ». Je n´ai quand même pas besoin de lui pour ça ? Et hop, ça y est, on se croit tout permis; on se dit que finalement, on ne se débrouille pas si mal sans lui. Du coup, on espace nos rendez-vous avec lui, on le met sur la touche sans vraiment le faire exprès, on le côtoie plus qu´autre chose. Mais dès qu´on se retrouve à nouveau sur une pente savonneuse, on se voit perdre la maîtrise et on se dit qu´on ne serait pas contre un petit coup de main. « Alors, Dieu, t´es sourd ou quoi ? Je te prie ! Tu pourrais m´aider, non ? » et on s´énerve parce qu´on a l´impression qu´il ne fait rien. Du coup, notre relation avec lui devient frustrante.Il est une leçon qu´on peine à se mettre dans le crâne : Dieu n´est pas un bouton pressoir. Une vraie relation implique des temps de qualité, des paroles valorisantes et même des cadeaux. Et si, pour la rentrée, on lui parlait ses langages d´amour ?

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SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Septembre à Novembre 2008

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