Votre job vous bouffe? Fixez des limites!
La foi chrétien va souvent de pair avec l’esprit de service, au point de se dépenser au travail sans compter ni son énergie, ni ses heures. Pourquoi est-ce difficile de poser ses limites?
Je me pose plutôt la question de ce que cache cette attitude, en réalité. Est-ce vraiment «l’esprit de service»? Ou plutôt le souci «de vouloir plaire à tout le monde» ou encore «de ne pas savoir dire non par peur» ou peut-être «de croire que l’on est indispensable»? Savoir mettre des limites est d’abord une question d’estime de soi: c’est se connaître assez pour savoir exactement jusqu’où on peut aller.
Il est nécessaire, au travail comme dans notre chemin de vie, d’accepter d’être responsables de nous-même (de nos sentiments, de nos attitudes et comportements), de prendre le recul nécessaire dans certaines situations et de lâcher prise: laisser à Dieu ce qui lui appartient et aux autres leur propre responsabilité.
Le véritable esprit de service selon le cœur de Dieu, c’est un cadeau de joie qui résulte en épanouissement pour celui qui donne et celui qui reçoit.
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Que faire lorsqu’on a l’impression que l’on nous donne trop de travail?
Répondre «non merci» avec un grand sourire et gentiment!
Blague à part, distinguez quelles sont vos véritables responsabilités. Elles vous apporteront joie et enthousiasme dans ce que vous faites. Car il y a une différence entre accomplir son travail dans le cadre et le rôle qui vous incombe et dire «oui» à son patron parce que c’est lui?! Soyez libre et soyez claire!
Faites un petit exercice: cherchez dans le Nouveau Testament toutes les fois où Jésus a refusé quelque chose et voyez pourquoi. Vous serez étonnée?!
Imaginons que j’aie gagné l’étiquette de la bonne poire auprès de mes collègues. Comment rétablir une telle situation?
Tout d’abord, il vous incombe d’identifier vos besoins véritables: pourquoi êtes-vous devenue une bonne poire? L’avez-vous en partie souhaité? Après cette étape de clarification vis-à-vis de vous-même, vous serez probablement mieux préparée à «sortir de cet esprit de victime» et à mettre les saines limites qui mènent à l’équilibre.
Il vous faudra peut-être demander de l’aide, surtout si ce comportement est ancré depuis des années.
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Quelle est la meilleure façon de faire entendre ses attentes (salaire, poste à redéfinir, besoin de valorisation)?
La meilleure façon de se faire entendre, c’est de s’exprimer! Tellement de personnes ne s’expriment pas en pensant que l’autre «devrait savoir», que «cela coule de source», etc. Pourtant, personne à ce jour n’a réussi à lire les pensées des autres.
Si le chef du personnel ne vous fixe pas de rendez-vous officiel pour discuter et débattre, prenez-en l’initiative. Mais soyez préparée et bien documentée sur les points que vous souhaitez aborder. Si vous briguez un autre poste, vos arguments et propositions doivent être concrets!
