Le bilan relationnel
Empathique
Pour passer par-dessus les vexations qu’entraînent immanquablement les relations, rien ne vaut l’empathie : en se mettant à la place de l’autre, on se dit que son retard systématique aux rendez-vous n’est pas vexatoire ou que ses questions incessantes sur notre «grossesse prochaine» n’est pas non plus une provocation.
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Flexible
Autre aide de taille, l’apprentissage de la flexibilité. Être capable de se laisser embarquer dans la pensée de l’autre permet de prendre au sérieux ses besoins et désirs, sans forcément peser les choses selon notre propre échelle de valeurs.
Responsable, donc plus libre
En amitié, nous avons des responsabilités : la relation dépend de nos initiatives ou de notre négligence. Mais elle dépend aussi de ce que l’autre y investit ou non. Grandir dans sa capacité de se lier d’amitié va de pair avec le fait d’être capable d’investir dans une relation indépendamment de ce que l’autre y investi. Il s’agit donc d’apprendre à donner gratuitement, sans attendre un retour équivalent à ce que nous avons donné, mais aussi à ne pas réagir sous l’effet de la comparaison ou de la culpabilité à l’investissement de l’ami. Cet apprentissage est libérateur !
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